jueves, 11 de enero de 2018

PETITES ANNONCES ONLINE.... LES RENCONTRES DU FUTUR OU DU PRÉSENT?

On tombe amoureux, on a un coup de foudre... la décharge électrique de l'amour se matérialise online? les sites de rencontres se multiplient sur Internet???
rencontre-ados.net;
sortirensemble.com;
nodaron.com;
yellow;
kiss-ados;
nodaron.com
inquiétant????

Europe 1, la radio française a publié un article dans lequel ils analysent la situation actuelle.  Pour cela ils ont crée un profil fictif sur Rencontres-ados.net, le leader du marché. Ce phénomène est selon eux méconnu des adultes et intrigue.

Mon profil







 Pour ouvrir ce compte on ne demande qu'une adresse mail valide. Et même si tous les comptes imposent au moment de l'inscription d'accepter les conditions générales... qui a vraiment lu les 5 000 signe du règlement??

Pourtant ils donnent quelques mises en grade essentielles:

"Il est strictement interdit aux mineurs de s'inscrire sans l'accord au préalable de leurs parents ou personnes responsables de ceux-ci.
Il est strictement interdit de remplir votre profil avec de fausses données"...

"Sur Internet, difficile de savoir qui se cache vraiment derrière un pseudo.
Ne donne jamais ton nom, ni ton adresse, ton téléphone, ton MSN ou ta photo. N'accepte pas de rencontrer des personnes que tu ne connais pas.
Si quelqu'un te met mal à l'aise, contacte tout de suite le modérateur en lui expliquant ton souci", détaille le site.
ils appellent à la vigilance face à une éventuelle rencontre entre deux adolescents...

Mais qui contrôle tout ça???

"les sites de rencontres inquiètent les parents" titre Le Figaro dans sa version online
Les médecins mettent en garde contre les dérives, Nodaron.com, kiss-ados.com, 4ados.com, rencontre-ados.net, fun-ados.com… Ces sites gratuits, qui proposent aux jeunes de 11 à 25 ans de les mettre en relation entre eux, rencontrent un succès grandissant depuis plus d'un an, certains revendiquant 100.000 à 200.000 membres.
Pour attirer les adolescents, ces sites Web misent sur une inscription gratuite et rapide - elle se fait sans avoir besoin de l'accord des parents -, la possibilité de discuter de manière illimitée avec les autres membres et de mettre des photographies, à l'instar de ce qui se fait sur Facebook. Le design fait le reste: des cœurs et des photographies de couple sous-entendent que l'amour peut être au rendez-vous. Quand ce n'est pas explicitement dit, comme sur Kiss-Ados: «N'hésite plus, viens découvrir la communauté; Kiss-Ados. Tu y rencontreras peut-être l'amour de ta vie, qui sait?!»

Au-delà du risque pour les adolescents de faire de mauvaises rencontres, des psychiatres mettent en garde contre l'«exhibitionnisme» dont peuvent faire preuve les jeunes dans ce genre de situation. Photos de jeunes filles dénudées, poses lascives, garçons en caleçon... Autant de clichés qui resteront sur Internet et pourraient un jour se retourner contre eux. 
Le gouvernement doit lancer mardi une nouvelle campagne contre le harcèlement à l'école, qui comprendra un volet de lutte contre le cyberharcèlement.


Yellow, le Tinder des ados....Après Snapchat, ce nouveau réseau social rend fou les plus jeunes, au grand dam des adultes... complètement largués....
lle permet d'entrer en contact avec de potentiels "nouveaux amis" selon un principe de "match" similaire à l'appli de rencontres Tinder, où chacun doit aimer le profil de l'autre. Sa particularité : être liée aux réseaux sociaux Snapchat, Instagram et Musical.ly, afin d'en extraire photos et vidéos.Elle totalise plus de 10 millions d'utilisateurs, essentiellement au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, et 70% des nouveaux inscrits ont entre 13 et 17 ans. Et ce n'est que du bouche-à-oreille, on n'a pas dépensé un centime en publicité", se réjouit Sacha Lazimi, aujourd'hui à la tête d'une équipe de 5 personnes, fraîchement installée dans un large loft du 11e arrondissement. "On a misé sur cette génération qui a grandi avec des interactions virtuelles et ne peut plus s'en passer. Nous ne sommes pas une appli de rencontres, mais vraiment un réseau social pour la découverte de nouveaux amis."
Interrogés, des ados français se défendent : "Avec mes potes, on l'utilise surtout pour rigoler et faire des connaissances virtuelles", explique Jules, 13 ans. "Nous aussi, on y va pour discuter avec des gens, confirme Lina, 14 ans. Ce sont des gens qu'on ne verra jamais en vrai, des amitiés qui durent cinq minutes."
Marc-Antoine Durand, responsable marketing de Yellow, assure que "la majorité des gens ne se rencontrent jamais, mais échangent virtuellement, comme autour d'un café avec un inconnu". Il assure que plus de la moitié des utilisateurs discutent avec des gens des deux sexes, preuve selon qu'il ne s'agit pas seulement de flirt, et plus de 80% des rencontres se font entre personnes situées à minimum 80 kms d'écart.

Avec mes élèves nous avons fait des recherches sur Internet et sur différentes applications, dans notre contexte ce type de rencontres est-il utilisé? Dépasse-t-il le niveau de curiosité? Les ados espagnols sont-ils aussi intéressés que les anglais? les américains? ou les français? Qu'est-ce qui fait la différence?
 Vous considérez que ces pages sont "une opportunité pour les prédateurs sexuels de cibler des ados"?
Pour éviter toute dérive, au-delà de Yellow, la solution est surtout d'éduquer son ado aux risques. Hélène Dupont, conseillère au programme de sensibilisation Internet Sans Crainte, insiste :
"Il faut alerter les enfants sur les risques bien réels, ceux de l'appli Yellow ou de celle qui la remplacera un jour." Aux parents donc de rester vigilants, Yellow ou pas.